" 20 ans, c’est tout une histoire !" fable contemporaine.
Une conception et un tournage participatifs.
Premières projections : quartier des Promenades de l’Europe, novembre 2012 . projection : du film "20 ans c’est tout une histoire"
Première fiction participative d’une série de SIX, tournés en cinq ans, dans différents pays ( Afrique, Inde, Europe, camp de réfugiés)
Musique Clip Banque des Serments muet 6 minutes Les portraits sont ceux de l’équipe de l’écomusée Voltaire API Association pour le Patrimoine Industriel à Genève.
Trois sources sonores enregistrées dans les rues de New York. En juillet 2019
Pour les photos de cette exposition, cliquez sur http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article457
Musique réencordée
[1]
Musique et Video Franck NA et Abdul Dance
Pour voir en vrai : www.surparole.org
pour en voir plus : Tous les tirages sur papier des photos ont été faits grâce au soutien de la Fondation new-yorkaise INSIDE OUT PROJECT :
http://www.insideoutproject.net/en/group-actions/new-york-new-york
Banque des Serments New York, 2019 photos : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article457
Banque des Serments fictions 2017 http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article406
Banque des Serments Forum Mondial Social 2016 Banque des Serments F S M Montréal http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article392
BANQUE des SERMENTS, Genève 2016 Villa DUTOIT : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article374
BANQUE des SERMENTS, un Bureau des Serments avant Rio de Janeiro : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article164
Une expo globale participative : Banque de la Parole donnée http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article227
BANQUE des SERMENTS, suite avant RIO http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article231 et http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article232
BANQUE des SERMENTS, catégorie PRO : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article230
La BANQUE des SERMENTS , hors-catégorie : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article233
La BANQUE des SERMENTS 2013 : http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article269
Pour voir en vrai : www.surparole.org pour en voir encore un peu plus :
Une petite expo flottante de la Banque des serments http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article325
[1] Dans la rue se trouve des sons produits par la ville même, sans que l’homme, que les conquérants parmi les hommes, ne puisse prétendre en être volontairement l’auteur. Ces sons se développent de l’activité et sont une conséquence de son industrie. Comme une bactérie expansive, un parasite glouton, une nouvelle variété de fleur.
L’orchestration en est aléatoire. Et ce qui pourrait paraître nuisances fait l’identité du lieu. Les enfants qui vivent ici ne sont pas surpris par ces bruits parfois stridents, agressifs, inhumains. C’est leur environnement donné. La place est occupe, mais c’est aussi leurs places.
La Force des éléments , de ceux mis en place par l’humain, conséquences de son agitation, du brassage permanent que la foule opère sur ce qu’elle emploie, ce triturage chimique et physique, produisant à son tour une génération de matières et de mécaniques artificielles. Musique à partir des voix artificiels de la ville de New York, pendant l’exposition de la Banque des Serments à New York.
La Force des éléments, bébés-éprouvettes des fondamentaux, langage post langage, fruits synthétiques du travail et de l’habitat confiné,
Trois sources sonores réencordées :
Passages du train subway sur le pont de Brooklyn, roulements e tambours énergiques, infernaux,
Et les skates en dessous, comme sèches caisses claires, sèches et snappées,
Et les grincements des grands embarcadères métalliques, en rapsodies mélodiques, plateformes flottantes, gémissantes sous ses propres frottements et sous les fessées de fer et d’acier acéré. Tremblantes de douleur et de plaisirs, s’enfonçant dans les flots pour des graves soutenus un court instant et reprenant les vite les sirènes aigues en sortant de l’eau.
Le pont du train : les boogies ont quitté le jazz, ils sont devenus des vibratos gutturaux énormes sur des rails désajustés. A gueule ouverte, percussions en roulements hystériques à gorge déployée.
Les planches à roulettes, les skates, seule présence humaine mais si impromptue, si peu calculée, glissandi ponctués sans résonance,sont comme des cloches et des clochettes fêlées, fendues, prêtes à se briser sous l’impact. Prêtes à se rompre sous l’usure.
Chaque coups semble vouloir provoquer la casse et semble vouloir voir se casser l’instrument.
Deux rythmiques et une mélodiques. Les basses sont dans le pont et dans les pontons. Une contrebasse aurait pu être utile.
A. D. B. 07/2019 C. NY