" 20 ans, c’est tout une histoire !" fable contemporaine.
Une conception et un tournage participatifs.
Premières projections : quartier des Promenades de l’Europe, novembre 2012 . projection : du film "20 ans c’est tout une histoire"
Première fiction participative d’une série de SIX, tournés en cinq ans, dans différents pays ( Afrique, Inde, Europe, camp de réfugiés)
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Pour l’anniversaire de la Coulou, à Genève, le 29 octobre 2016 les Ogres de Barback
Pour les Les 30 ans de La Coulou. C’est une asso qui œuvre en faveur des sans-abris, sans rien lâcher, depuis trois décennies. Chapeau bas ! Les Ogres de Barback
Video de captation Franck NA P A L C
voir http://www.darksite.ch/alachaine/spip/spip.php ?article72 Visite de la Coulou, dix ans plus tôt
La COULOU dépend de Carrefour Rue http://www.carrefour-rue.ch/
Les Ogres de Barback à Genève : Musique Mouvance 8 Chanson Française : Les Ogres
pour les Les 30 ans de La Coulou.
C’est une asso qui œuvre en faveur des sans-abris, sans rien lâcher, depuis trois décennies.
Chapeau bas !
A.D.
Franck NA
Dans la même série : MUSIQUE MOUVANCE :
Musique Mouvance 1 et 2 Toumba Francesa
Musique Mouvance 3 les chants des supporters
Musique Mouvance 4 Piano-coktail
Musique mouvance 5 le Tianhoun
Musique Mouvance 6 concert rock : Noir Désir
Musique Mouvance 7 Piano dans l’obscurité
[1] échange entre deux journaux de rue décembre 2016 janvier 2017
Echange entre L’ITINERAIRE et LA FEUILLE DE TREFLE.
"La Feuille de Trèfle" est vendu dans les rues de Genève par les "gens en rade".*
"L’Itinéraire"** est le journal vendu dans les rues de Montréal par ses camelots indigents.
(14 employés, et environ 230 vendeurs)
Franck NA propose à chacun de ces deux médias d’accueillir dans ses colonnes, un portrait de son homologue lointain. La parole est ainsi donné à des auteurs qui comparent leurs parcours et celui de leurs journaux. Les deux rédactions ont accepté ce regard croisé et la publication par dessus l’Atlantique-
Une video sera produite à la publication ( décembre 2016)
et proposée à la Semaine Internationale des Camelots organisée par l’INSP à Glasgow, en Ecosse. (110 journaux représentés de tous pays).
Une façon de parler de la pauvreté par l’intérieur, en mettant la question à une échelle globale.
[2] *LA FEUILLE DE TREFLE. Je vais tenter, par ces quelques lignes, de vous présenter notre « journal ». Le terme « journal » pourrait être remplacé par « périodique » si une parution régulière était envisageable, mais vous comprendrez que ce n’est pas le cas. Toutefois nous arrivons à éditer quatre à cinq magazines par an et en plus, à l’approche des fêtes de fin d’année, nous publions un calendrier. Le magazine : Il est avant tout un espace d’expression pour les personnes en rupture sociale. Les vendeurs de La Feuille de Trèfle, mais aussi d’autres peuvent ainsi écrire, dessiner, publier des photos, etc. sur des sujets variés qui les intéresse. Nous avons un atelier d’écriture, très prolifique, composé d’une dizaine de personnes, et actuellement c’est à lui que nous devons une grande partie des textes que nous publions. Des bénévoles nous envoient également des textes par moment. Par exemple, une personne commence dans notre prochaine parution une rubrique intitulée « Genève culturelle ». Il arrive aussi que nous publiions des informations, même si ce n’est pas la vocation première du magazine. Il n’y a stricto sensu pas de journaliste à La Feuille de Trèfle, voilà pourquoi nous n’arrivons pas à une régularité parfaite, ce qui n’est de toute façon pas un objectif primordial. Le calendrier : Ces dernières années, nous donnons à un (ou des) photographe(s), amateur(s) ou professionnel(s), l’opportunité d’illustrer un calendrier selon un thème imposé. Les poèmes et citations que nous insérons sont des choix de notre staff responsable de l’association. La distribution : La Feuille de Trèfle est le moyen d’un petit revenu pour les vendeurs (ils sont une quinzaine). Ils participent aux frais d’impression en achetant les magazines (1 franc suisse par numéro) et le vendent au « prix à bien plaire ». Nous n’intervenons donc pas sur l’argent qu’ils peuvent gagner. C’est, comme on pourrait le dire, leur business. Bien sûr, nous accordons de petits crédits (sans intérêts) pour qu’ils puissent s’approvisionner même s’ils n’ont, sur le moment, pas d’argent. En outre, en participant d’une manière ou d’une autre au contenu d’un numéro, ils en reçoivent gratuitement. Le calendrier, bien que plus cher à la production, est cédé aux vendeurs dans les même conditions qu’un magazine, sauf qu’ils ne participent pas à sa conception. Le calendrier est un peu le cadeau de Noël pour eux car il a beaucoup de succès auprès de la population genevoise. Nous ne proposons pas d’abonnement ou de publication sur le web, car nous tenons à ce que La Feuille de Trèfle reste un revenu exclusif pour les personnes qui la vendent et, peut-être encore plus important, qu’elle serve de passerelle, d’un outil de contact entre les gens en situation précaire et le reste de la société.
Renato
[3] * Quand le journal L’Itinéraire a été publié en premier, en 1992, il était en papier mat, comptait 16 pages en tout et était très artisanal. De plus, il était publié de façon sporadique. Lancé officiellement en 1994, le magazine L’Itinéraire était aussi en papier mat, principalement en noir et blanc et comportait 24 pages. Ce ne sera qu’en 1995 qu’il deviendra mensuel. Puis en 2010, débute la publication bimensuelle à 48 pages par parution. Cette année, nous avons également lancé notre version numérique L’Itinéraire Extra, un complément du magazine papier (mais pas l’édition intégrale). Aujourd’hui nous sommes très fiers de ce qu’est devenu L’Itinéraire (tant le magazine que l’organisme). Notre publication a une portée sociale et une belle réputation tant dans la collectivité que dans l’espace médiatique québécois. Josée Panet-Raymond