T’as fini ton Cinéma?!

C’est entre la catastrophe et la tragédie; l’effroi équidistant de la Terreur que La Comète annonce la fin épisodique, ou pas, du CalCiné et donc du reste d’espoir que contenaient les lundis. Un retour dudit ciné-club ne se fera que sous les réserves et les garanties connues sous peu, et un peu ébauchées dessous.

Pour chasser cette tristesse; le désarroi des Justes, qui de tout cœur, du fond des tripettes se tordirent bras, mains; malléoles et méninges. Sans cesse se sont tortillé les extrémités pour en sortir du jus de liberté; de l’essence incendiaire de délivrance mêlée de conscience. tout ça tout ça. Mais quoi.

L’on a chût. L’on a échoué, dérivé au delà du naufrage; à l’hypogée de la perdition. L’on s’est fourvoyé, pris à la gorge des chantages à l’amitié, à la probité, à la loyauté. Trahis pas nos aspirations et par les trésors que l’on prêtait à la condition humaine; nous voici terrasséEs par le réel.

calcifin

Réel dont l’on sait qu’il est frelaté et éconduit du simple fait des leurres et des aveuglements opérés. Mais le fait est là, lourd de conséquence; triste produit de nos pires maux, de nos atours les plus laids; de nos capacités à la dystopie. Abattus.

Non le CalCiné n’est pas le radeau des déglinguéEs de la vie. Nous sommes incapables d’accompagner les dérives, les déroutes et les faillites d’aucunEs. Il est inutile de nous reprocher les abîmes de ce monde si imparfait qu’il empeste chaque instant de nos existences.

le CalCiné est, un phare, une lanterne, un photophore: vide. Les clartés ne sont que celles et ceux qui les habitent et qui par contagion congédient la barbarie, la laideur; la domination; l’égotisme crasse et ses conjoints. Dès lors nous n’aurons aucun plaisir à le porter seulEs et désignéEs à la vindicte fantasmagorique des égaréEs et des errantEs de passage et de mauvais aloi.

Les lundi seront désormais habités par d’autres projets; toujours dans nos tentatives d’aller mieux et ensemble, et libres de [nous] révéler promptE à l’altruisme, au partage et à la bienveillance. Sous peu des informations concrètes ici même. Alors sois patient et n’oublie jamais si “la liberté d’autrui étend la mienne à l’infini” énonçait Bakounine; “Nous portons en nos cœurs un monde meilleurs” proclamait Durruti. Chiche?!

 

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