Scie, ponce. Il en restera quelque chose

Bâtir et forger, c’est un peu créer les conditions du surgissement des idées.

L’effort maïeutique sans cesse reconduit, qui consiste à accoucher des idées, à en saisir les sens critiques, les fureurs et fracas; l’urgence de faire la critique radicale de notre condition. Voilà ce qui nous i/e-mporte. Du présent faisons table rase. Ce qui nous encercle, les barreaux des geôles peuvent être sciés. Ils doivent l’être. Et vite.

Il en va de la survie de l’esprit critique, de la pensée contradictoire, de la dialectique et de la pratique du libre arbitre. Tels des artisan.e.s l’on forge nos outils pour se défaire de ceux que l’on nous a désigné. L’on bâtis les palais des utopies sur les auges du capital.

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L’on ne sort pas des dispositifs combinés pour nous esseuler, nous perdre. Avant qu’il ne soit trop tard, avant que le naufrage n’immerge les derniers esquifs (voir la Roulotte évacuée illégalement sur injonction du propriétaire deus ex machina). Article.

L’on n’en sort pas sans heurts. Et c’est sur nous que l’on doit fracturer la doxa. L’on doit avant tout se reconquérir pour pouvoir mener l’extraction du nouveau vieux monde laid.

Baste des coteries abusives. Des éminences grises et des potentats autoproclamés. Tribuns, prophètes et caciques de tous pays; quittez vos postures et rendez les clés du monde. Vous avez faillis et vous fûtes sur le point de nous précipiter avec vous.

Le monde est en guenilles par votre fait. Alors revêtez-vous en et arpentez la terre que vous confisquâtes et souillâtes jadis. C’en est fini de vos méfaits. Quittez nos esprits maintenant. Ce qui mécaniquement vous rend inopérant. Désormais tu peux saisir un outil,  grossir nos rangs et bâtir un monde juste, ou choisir l’exil. Et tu sais déjà ce qu’icelui contient!

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