Ce fut l'un des moments forts de la saison 2012-13. Créé en mars 2013 au Théâtre du Grütli, Cinq jours en mars a laissé une profonde et stimulante empreinte chez nombre de spectateurs. L'enthousiasme des uns contrastant toutefois avec la frustration des autres : ceux qui, pour diverses raisons, avaient manqué le rendez-vous. L'occasion était donc trop belle de faire revenir le metteur en scène Yvan Rihs et son équipe, avant leur départ en tournée. Et d'accueillir une nouvelle fois ce spectacle « qui mâtine avec fougue création théâtrale, musicale et chorégraphique pour traduire l'énergie éperdue d'une jeunesse de ce début de millénaire », selon Katia Berger, de La Tribune de Genève. En guise d'entrée de saison, on retrouvera donc les personnages de Toshiki Okada, et notamment Yukki et Minobe, ce couple d'adolescents retranchés dans un love hotel avec le désir d'échapper à la fureur du monde. Glissement progressif des sens, spasmes musicaux électriques et déplacement des perspectives restituent ici un univers saisi par la fièvre qu'Yvan Rihs met en scène avec une profonde acuité et une jouissive inventivité.
Traduction du japonais Corinne Atlan (éditions Les Solitaires Intempestifs)
Mise en scène Yvan Rihs
Assistanat à la mise en scène Christine Laure Hirsig
Création musicale et jeu Thierry Debons
Espace, lumières et jeu Davide Cornil
Collaboration chorégraphique Kylie Walters
Costumes Eléonore Cassaigneau
Conseiller en sonorisation Jean Keraudren
Avec Olivia Csiky Trnka, Vincent Fontannaz, Camille Mermet, Suzuki Okada, François Revaclier