Boris avait environ vingt ans quand Plexus a germé quelque-part dans sa bâtisse de chair. Il traînait alors sur un continent outre-Atlantique, ses premières folksongs naissant entre le bitume et la mer, entre sables rêveurs et vagues mélancoliques. Plexus plonge ses cordes dans la pâte de ses humeurs et en sort des chansons couleur spleen émerveillé, portant à bout de mélodies des sensibilités plus ou moins travaillées, des histoires de cœurs ébréchés, de peaux quêtant la vibration, d’un être au monde en quête poétique. Du folk noué, tissé, lyrique et terreux, du songwriting inspiré et architecturé, de l’acoustique voyageuse, une musique repère, non-accessoire. A rencontrer du dedans.