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présentation

Pamela’s Parade s’est formé en 2000 (chapeau) à Genève d’abord en duo (batterie, sax), puis s’est enrichi du trombone, fonctionnant ainsi en trio (ou à trois, 2+1) pendant une année (six mois et 2 saisons).
Au début 2002, la contrebasse vient complèter l’ensemble qui, depuis, donne régulièrement des concerts dans l’univers entier. Pamela’s Parade est aussi le groupe “officiel” des Editions “art&fiction” (Lausanne) (lolo pour les intimes) avec lesquelles il organise et réalise des soirées de lecture baptisées “Spam Sessions” autour des textes édités par cette Maison (quel maison?)

http://www.artfiction.ch/histoire_05.html

 
 

Le style :

Pamela’s Parade est donc (puisqu’on vous le dit) un quartet de jazz qui trouve ses influences dans le folk autant que dans le free-jazz, (c’est pas fini) dans le punk autant que dans le funk, (attention autre liste) entre Lou Reed et Ornette Coleman ou encore entre Catpain Beefheart et Prince (le p’tit gars).
Vous nous demanderez bien-sûr, et c’est justice, mais alors qu’entendez-vous par recycling jazz ? (mais non c’est freaky-pop-jazz), nous vous répondrons alors d’une voix vive et unie: coin-coin! en précisant qu’il s’agit d’un jazz à truc... à truc rock d’ailleurs et parfois même pop, mais attention, ne nous parlez pas de jazz-rock après une fondue (forme d’humour). Et la parade qu’en faites vous? Pourriez-vous ajouter (qu’en faites-vous ?). Elle s’explique par le fait que ce n’est qu’une fois sur scène que notre musique acquiert sa véritable dimension (mension), le spectacle étant autant à voir qu’à entendre. (point)

 

 

   
  Pamela’s Parade (jazz-pop)


/ frédéric boss: batterie, voix
/ vincent bertholet: contrebasse, voix
/ philippe fretz: sax alto, casio, voix
/ jérôme gautschi: trombone, casio, animaux
textes: philippe fretz© pamela's parade 2007
www.pamelasparade.net
contact@pamelasparade.net


A’ l’automne 2000, le groupe Pamelas’s Parade a éclot dans une cave. Un saxophone tenu par Philippe Fretz et une batterie gardée par Frédéric Boss sortirent de l’œuf laissant échapper de leur thorax râles et rugissements.
Peu de temps après, un oisillon fraîchement né et encore tout fripé vint les rejoindre ; il était tromboniste et s’appelait Jérôme Gautschi. Tous trois piaillèrent pendant quelques mois dans les soubassements de la ville.
Ils percèrent les cloisons de leur abri pour aller s’ébrouer au Grenier (ex-haut-lieu de la culture alternative). Là-bas ils furent repérés par Vincent Bertholet leur actuel contrebassiste.
Les instants musicaux d’alors, largement improvisés, allaient, grâce à l’apport de ce musicien, ressembler de plus en plus à des compositions, la voix et les textes prenant toujours plus d’importance.
Si aujourd’hui le répertoire du groupe s’est bien étoffé, l’improvisation reste toujours une source de motivation et d’inspiration.
Début 2003, le groupe se mit pour la première fois à la disposition d’artistes plasticiens, pour des lectures en musique consacrées à leurs propres écrits. Ces performances furent baptisées « spams sessions » et furent renouvelées une dizaine de fois.
Pamela’s Parade a auto-produit trois CD : en 2002 (studio Cave 12 avec Serge Amacker, Genève), en 2004 (studio Larsen, avec Jean-Luc Mariat, Chambéry) et en 2006 (avec Bob Drake, Caudeval, F).

 

Sélection de concerts :
12/05/2007 : Théâtre de la Parfumerie, (Genève)
16/06/2006 : Le Caveau de l’ Hôtel-de-Ville (Lausanne)
20/05/2005 : Le P’tit Paris (La Chaux de Fonds)
25 et 26/02/2005 : Espace Guinguette (Vevey)
22/01/2005 : L’étage (Genève)
04/07/2004 : Festival de la Cité (Lausanne)
21/03/2003 : Cully Jazz Festival (off)

  chroniques et présentations
http://www.tdg.ch

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Tribune de genève, sa 30 juin 2007

Culture

Les Cropettes font le plein
CONCERTS | La fête passe entre les gouttes, le public arrose!
LAURENT GUIRAUD

 

{...} Un dernier tour du côté de la petite scène, où le public est toute ouïe devant quatre bonshommes en costard. Crooning suranné et synthé d’occase, voilà qui sort de l’ordinaire. Il est 21 heures, Pamela’s Parade ne manque pas d’humour. Ni de swing. La fête décolle pour de bon.

http://www.amr-geneve.ch

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Festival des Cropettes, ve 29 juin 2007

20h 30: PAMELA’S PARADE (petite scène)
Jérôme Gautschi: tb, casio. Philippe Fretz: as, casio, voc. Vincent Bertholet: b, voc. Frédéric Boss: dr, voc.

 

Pamela’s Parade est la réunion de quatre joyeux drilles associés dans tous les contextes musicaux possibles, et embarqués sur un frêle esquif laissant s’échapper dans son sillage une sonorité brute et des chansons rocambolesques.

20min.ch

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Info-Box

Pamela’s Parade, vendredi 16 juin 2006,

Caveau du Café de l’Hôtel de Ville, 21 h 30

Le Caveau va vibrer au rythme du recycling jazz
Le programme sera fanfaronnant au Caveau de l’Hôtel de Ville, qui accueille des habitués des lieux.
Demain soir, les quatre gaillards qui forment Pamela’s Parade reviennent avec leurs cuivres, leur contrebasse et leur batterie pour un nouvel épisode de jazz déjanté, mâtiné de diverses influences qui vont du funk au punk en passant par le folk et la pop.
(adc)

geocities.com/tamazicannecy

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Pamela's Parade

Vendredi 30 septembre 2005, Bistro des Tilleuls, Annecy :Complètement fou.


On peut ne pas aimer le jazz, rester parfaitement froid en entendant les impros d'artistes contemporains ovationnés par les passionnés du style, être saisi d'agacement ou d'ennuis à la simple évocation du mot "jazz", à moins qu'il ne soit suivi des noms-références à la "Louis Armstrong" ou à la "Ella Fitzgerald", il est pourtant fort probable qu'en voyant jouer les Pamela's Parade, on restera au moins scotché sur place, éberlué, jusqu'à la fin si possible, un grand sourire sur la figure : ça se démène, ça se défonce, ça aboie, ça se remue dans tous les sens… C'est tout juste si les spectateurs du premier "rang" ne doivent pas prendre garde aux coups de trombone.
Ce quatuor suisse se présentent comme faisant du jazz "bricolé" ou du "recycling jazz" (jazz "recyclé") ou encore du jazz "à trucs".
Effectivement, entre autre, le batteur compte parmi son attirail de bidules avec lesquels faire du bruit, un objet cocasse composé de drôles de tubes : d'anciennes boîtes de biscuits apéritifs qui ne s'attendaient sûrement pas à ce qu'on leur offre une seconde vie aussi passionnante.
Cependant, en dehors de ce genre de bizarreries, à l'image de leurs costumes, leurs instruments font tout à fait jazz "traditionnel" : batterie, contre-basse, saxophone, trombone et un clavier manié alternativement par les 2 parties mobiles de la bande (pas évident de se déplacer avec une contre-basse sur une "scène" minuscule ni de se désincarcérer d'une batterie installée dans un coin).
Ils ont donc l'air d'un groupe de jazz à peu près "normal" ?
Méfions-nous des apparences !
Car utiliser des boîtes de biscuits apéritifs en guise d'instrument n'est qu'un des détails qui font leur charme. Le gros du morceau consiste en un saxophoniste-chanteur extrêmement barré… Qui peut vraiment se barrer pendant le concert pour aller faire un petit tour et jouer parmi le public, entraînant à sa suite l'autre partie mobile de la bande (le trombone).

Le chanteur/saxo et le trombone sont parti parader dans le public… Et les autres…

Suivre ce chanteur-là ne doit pas être une tâche aisée tout les jours… Le comprendre, aussi, peut-être ? Pour ceux qui ne sont pas très doué en anglais ? Car avec ses textes chantés-parlés en anglais, on pourrait en venir à se demander s'il ne serait pas en réalité un américain expatrié maladroitement camouflé en suisse très excentrique.
Des suisses excentriques ? On les imagine plus ou moins tous en cravate dans des banques, ou très concentrés sur la fabrication de montres ou dans des chalets en montagne, à fabriquer du fromage à trou ou du chocolat au lait… Mais à faire les fous dans des bars bondés ?
Car, oui, le bistro des Tilleuls, qui en terme de taille pourrait être comparé à une boîte de sardines, peut se transformer, les soirs de concerts, en véritable boîte d'allumettes, surtout lorsque les musiciens sont aussi allumés.
Ils ont pourtant l'air parfaitement "ordinaire", ces types, une fois tombé le costume de scène, installés tranquilles à une table comme n'importe quel client…
On ne le répétera jamais assez : les apparences peuvent être trompeuses !