Voilà l’été

Certains étés annoncent déjà l’hiver.

Lorsque sont concomitants l’euro-foot, un scrutin scélérat, et les mauvais aloi qui nous encerclent; sans ne discriminer ni stigmatiser aucune saison, ce n’est point l’hiver et ses douces rondeurs de blanc capitonnées, ni l’automne et son cortège de couleurs mordorées, ses saveurs de sous-bois ombellifères, ou encore le printemps, sa vigueur, son emport et ses élans altruistes qui sont marqués.

ra11062016

Nan. Ici ce dont on parle c’est bien de l’hiver stérile, glacé. Icelui qui fige et qui tait. Celui qui suspend, estompe, isole et claustre. C’est l’hiver dans les têtes. c’est l’hiver dans les cœurs. L’hiver que l’on t’installe durablement pour que point de place désormais tu ne reconnaisse qui enchantent.

Derrière Calvin, Attila semble jardiner de la gouge et de la serpe. Après Théo de Bèze, Gozer le destructeur, garde placidement les enfants et Vlad leur interprètes ses comptines.

Mais il n’est point d’équarrissage fatal. Nous n’iront pas là ou l’on nous attend. Et pour commencer, évite leurs pièges, fuit les dispositifs. Samedi tu puis écouter de la radio-libre, dimanche y rencontrer des gens éponymes. Vise les vignettes et distribue-en pléthore.

Permabidule

 

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