Avec nous tu le pressentais. Comme nous, équidistant de l’espoir et de la crainte; les arguments épars tourbillonnaient sans qu’un faisceau solide ne surgisse.
Que faire des éléments parcellaires sinon contradictoires glanés ici ou là. Comment former une décision collective, assumer ses responsabilités au devant de la santé de nos pairs? Il est évident que par principe de précaution sans que le moindre doute ne soit écarté quant aux risques encourus, nous allions suspendre notre tant aimé Chatô-Bruyant.
Il nous en coûte un monde, toi-même tu sais. Alors que tout allait bon train, qu’une fois n’est pas coutume quelques deniers institutionnels furent arrachés. Mais quoi, oserait-on s’en plaindre? Non bien sur. L’équipe et ses proches s’en tire bien. C’est ce que l’on te souhaite à toi aussi: tes proches et tes lointainexs, pourvu qu’iellexs réchappent au:
_Sars-COV-2
_Violences domestiques et conjugales
_Violence faites aux femmes
_Méfaits du capitalisme et leurs séides qui ont licencié ou de quelques manières profité pour démanteler encore les droits des travailleuses et des travailleurs.
_Attitudes irrationnelles, relayées aussi par des massmédias aux abois, dont il ne reste rien de dignité et encore moins de crédibilité.
Nous allons frapper. Culturellement il s’entend. Ici et là. Ni nous resterons indifférentexs ni nous ne laisserons indiférentexs. D’aucunexs appellent à un nouveau monde. Ici celleux qui invitent à une responsabilisation étendue, là qui requièrent des règles et des lois. Et des juges. Et la police. Justice climatique justice sociale, vices et vertus des frontières; relocalisations des activités économiques.
Des cohortes de mesures réformistes, pseudo-progressistes, parfois réactionnaires, installées dans des programmes, des résolutions, voir des constitutions. Mais baste! Nous n’en voulons pas. Elles sont au mieux nuisibles au pire mortelles.
Ce sont aux imaginaires à qui nous nous adressons. Lorsque’il sera inimaginable d’encercler les idées, d’en assiéger les pratiques. Alors que toi et oim, autrui tout entier nous comprendrons bien ce qui relève du progrès social et des conquêtes humanistes. Et qui échappe aux code aux dogmes au catéchismes. Ce qui nous éloigne de la barbarie sous la plume de Castoriadis et qui ne s’apparente à une chapelle ou procède d’un calcul.
Plus aucun doute de comment dire et pourquoi faire et qui nous sommes, de quelles sommes l’on procède. Il n’est plus loin le point de bascule. Qu’elle paraisse l’évidence de la liberté. Qu’elle habite les esprits de toutexs qui pouvons en explorer les pratiques. Y renoncer serait une lâcheté au devant de celleux qui en sont privéexs parfois au plus haut prix.
Suspendus Chatô-Bruyant et les horribles choses de ce monde autoritaire et mercantile. Car oui le marché tue tout. Pire encore il pressure avant. Il évide et il siphonne, et lorsque le tas de chair ne peut même plus se tenir debout, il passe à la cible suivante.
Nous déclarons ici l’art et la culture comme deux éléments essentiels du politique. Indissolublement et éminemment liés. Vouloir les segmenter c’est vouloir en neutraliser la nature combative offensive et utopiste. Nous allons continuer d’en apporter la preuve. La preuve par l’acte, tout au long de l’été en marge du Chatô-Bruyant. Reste en alerte, rejoins les aspérités, elles servent aussi de refuge et abriteront idées et actes et toutes les suggestions…