Muons, gluons, leptons

Puisque la méthode est à l’inondation. D’infos, de vacuités et néants contigus. De multiplications par le vide réel. De détours de péroraisons, de gesticulations. Sans cesse de bonnes volontés ont lutté, passé, oublié. D’aucunes retournées pour servir de contre-propagande réactionnaire. D’autres instrumentalisées fort à propos.

Mais nous.

Rien ni personne qui puisse nous faire renoncer à arpenter quelque pistes vierges (en existe-t-il encore). Que n’égarerons-nous dans l’auto-congratulation béate? Vaine au mieux, pire au pire, nous nous duperions et autrui avec, neutralisant sur un champ stérile les velléités que tu contiendrais?

bibul

Au pari de l’incertitude, l’on opte pour icelui de Pascal. Qui sait si une quelconque postérité nous ensevelirait sous les décombres des secondes qui s’égrènent. Pourvu qu’il subsiste, comme en suspension dans quelques esprits déviants les ferments d’une volonté radicale et insatiable, inéluctable, indéfectible, inaliénable et inexpugnable non de monter des barricades et leurs folklores inopérants.

Mais de bâtir les Cours des Miracles et Pays de Cocagne ou règnent le bien-être, la bienveillance et le cortège de radicalités éconduites et ignorées, à l’exacte opposé du radicalisme viril et belliqueux, catéchisme révolutionnaire ou réactionnaire qui renvoi dos à dos les marges autoproclamées et leur étals prosélytes.

Ion par ion, l’on (r)assemblera nos briques, et plutôt que d’y faire goûter la balistique, nous bâtirons les phalanstères de nos utopies. Point de proclamation, de calculs ou d’interpellations. Ici loin des tumultes vains. Ici l’on ne sort point des rangs, nous en somme dépourvus. Ici chacune et chacun se sent libre d’être libre. Alors. Tu truelles ou tu burines ?

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