Les festivals ont cela de singulier qu’ils fixent le temps. Comme dans une photo entre amiEs, l’on se tient à l’œil; si fort, si intensément, que l’on en oublie de cligner. Et lorsque fatalement cela arrive; hop une semaine est passée. Mais quelle semaine!
Organiser un festival, si ténu soit-il, en complète autogestion; sans le sous, sans lieux, sans matériels mais sans aucune crainte ni contrainte que l’imaginaire; est une aventure humaine. Une aventure qui contient de l’affection beaucoup, des réfections beaucoup, des astuces et des réalisations autant que l’on en converge!
S’embarquer sur des flots impétueux, paréEs des frêles esquifs que sont nos corporalités, tient de l’Utopie certes, mais de l’Utopie concrète. Comme pour à chaque fois se tenir droit, dignes et debout, ensemble les unEs les autres. TitubantEs certes, mais fervantEs érigéEs, telLEs des barricades.
C’est que ceci n’a ni rien à voir, ni rien à faire d’avec les industries du divertissement, les rapports contractuels, les chaînes (de commandement).
Non.
Ici, un écrous, une vis et une ficelle suffisent à abattre durablement tous fait de domination. Une idée est un trésor, une astuce son alter ego opérationnel. Et seul les êtres libres en sont les locuteurs pour de vrai.
Chiche? rejoins donc pour voir. Juste pour dire et rien que pour faire; rejoins donc la Comète. En 2015; c’est toute la quincaillerie que l’on exproprie!
Merci au Théâtricul, merci à Dj La Frip et Hans im Glück. Merci Cool Cool Rain et M.A.D.S. et merci AVO et KIF, les ingé-sons Nic. et Noy, et enfin merci d’être venuEs, d’avoir mener des dons des légumes des habits chauds pour les prisonniers de Champ Dollon et merci également et pour en terminer à celles et ceux qui point n’en furent mais qui auraient pu; et t’inquiète, les occasions déboulent !
Découvre bientôt le renaissance du feu Café Libertaire désormais Cercle George Orwell. Le retour le La Comète à la Banane. La reprise du CalCiné qui héberge son hébergeur [Darksite en février], l’on en reparlera en son temps. D’ici là reçois…
Nos vœux cordiaux, imprescriptibles et gratuits pour l’an 15. L’an des sires haines en queues de poisson. Pour une comète, c’est bien la moindre que l’on flotte !
