05
Jul 16

ChatÔ-Jour1

Nous sommes légion et nous n’oublions pas.

Pour la journée inaugurale du festival vous fûtes quasi 200 mammifères déambulant et picorant là des sons cubains, ici un livre à prix libre ou encore un moment de radio sans omettre les sucs et les entremets sélectionnés.

Ci-après le journal du festival. CJ1

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N’hésites pas à en parler autour de toi et rejoins nous mardi 06 dès 19h pour la rencontre avec Anne-Claire ADET réalisatrice de BUNKERS, court-métrage qui révèle les conditions de vies des migrant.e.s enseveli.e.s dans les abris P.C. à Genève.

Nous recevons également l’OPP-observatoire des Pratiques Policières et L’Association Humanitaires Enfants de Ongandi.

Programme mis à jour continuellement: ICI.

Envie de parler? envie d’écouter? envie de rencontrer…L’on t’attend de pied ferme!

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26
Jun 16

Voilà L’Été!

Sache en préambule, que Mardi 28 juin 19h30 au lieu-dit: “place Chateaubriand”, Les Pâquis; une réunion publique se tiendra aux desseins de recenser celleux qui souhaitent s’engager dans la Bastringue! Bienvenue!

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L’on est si peu de chose. A demi conscient.e.s d’une l’infinitésimale parcelle de la réalité complexe qui nous enveloppe, l’on ferait bien de rester coi et admirative.f.s au devant des Éléments.

Mais que jamais ce vertige ne muselle ni ne dompte l’hardiesse que l’on met à s’extraire tant bien que mal de la barbarie qui court derrière, qui court devant; qui court tout autour.

Voilà l’été! ton rythme circassien de retour, l’on voit poindre l’aube de quelque chose. De quoi est-il fait? a quoi icelui fait-il allusion? comment l’interpréter et de quelles aspirations nouvelles s’oindra-t-on?

Qu’il vente ou tempête, qu’il grêle ou s’abattent  les nuages de sauterelles. Voilà l’Été! Que nos passions enflamment nos existences!

ChatÔ-Bruyant-du 05 au 16 juillet 2016: place Chateaubriand aux Pâquis. L’onglet dédié t’informe aussi bien qu’il le peut. N’hésite pas à nous soumettre à la Question: info@lacomete.ch

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11
Jun 16

Voilà l’été

Certains étés annoncent déjà l’hiver.

Lorsque sont concomitants l’euro-foot, un scrutin scélérat, et les mauvais aloi qui nous encerclent; sans ne discriminer ni stigmatiser aucune saison, ce n’est point l’hiver et ses douces rondeurs de blanc capitonnées, ni l’automne et son cortège de couleurs mordorées, ses saveurs de sous-bois ombellifères, ou encore le printemps, sa vigueur, son emport et ses élans altruistes qui sont marqués.

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Nan. Ici ce dont on parle c’est bien de l’hiver stérile, glacé. Icelui qui fige et qui tait. Celui qui suspend, estompe, isole et claustre. C’est l’hiver dans les têtes. c’est l’hiver dans les cœurs. L’hiver que l’on t’installe durablement pour que point de place désormais tu ne reconnaisse qui enchantent.

Derrière Calvin, Attila semble jardiner de la gouge et de la serpe. Après Théo de Bèze, Gozer le destructeur, garde placidement les enfants et Vlad leur interprètes ses comptines.

Mais il n’est point d’équarrissage fatal. Nous n’iront pas là ou l’on nous attend. Et pour commencer, évite leurs pièges, fuit les dispositifs. Samedi tu puis écouter de la radio-libre, dimanche y rencontrer des gens éponymes. Vise les vignettes et distribue-en pléthore.

Permabidule

 


01
Jun 16

Orties

Pour peu qu’on les ébouillante, les orties les plus tenaces s’adoucissent. Il n’en est rien des accords secrets qui se trament  dans ton dos. Leurs point de rupture est singulièrement haut, de sorte qu’on l’atteigne que dans des situations corrosives.

C’est alors toute une combine qui jauge la température du peuple. Y mener les travers et les déroutes, les leurres et les impasses. C’est la guerre de Basse Intensité. L’on ré-invente Sun Tzu Haute-def! Tout pourvu que l’on s’éteigne…

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TISA. Un accord soumis à copyright. Cela signifie qu’en reproduire ce que l’on voudra bien te dévoiler est illégal. Alors, ami.e.s capitalistes marchand.e.s. Quelles bornes faudra-t-il dépasser? quels outrages et quels dénis qui réveilleront tes capacités à t’ insurger?

Et pour les autres. Nous autres, et la multitude de nos pairs. Œuvrons à la déconfiture de TISA! Face à l’incurie des caciques, pour peu que ce ne soit des collusions. Au devers des silences coupables des médias de masse, pour peu que ce ne soit des collusions…

L’on peut soulever des montagnes si nos outils sont opérationnels. Ne cherche aucune alternative, ce sont des contours qui lacent et ceignent. Il n’y a ni réforme ni alternative. Il y a le désastre ou l’Utopie. Page d’infos et pétition. ICI.

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12
Mar 16

RésistanceS

Le salon de l’auto se commente de lui-même. Seule une buse, de surcroît misogyne ignore les méfaits redoublés qu’il s’y commet. Rien qui vaille ne surgit jamais du claque des Danaïdes. C’est un fait, l’empressement et le zèle avec lequel l’on sélectionne le grain de l’ivraie, que l’on sépare du fait ses implications, ses boutures et ses vestiges, l’on réduit à néant toute expression d’une pensée.

Ainsi occupé, l’esprit se dépeuple pour, mis à nus, se révéler si vulnérable et tant continuellement pressuré  Alors voici ton sursit hebdomadaire. LibrAdio, la voix sans maître ni dieux, sans mesures, sans le sous, censure, ni peur, ni reproche, vaque aux marges à récolter les pans d’une utopie certes éconduite mais bien réelle, et qui certainement ensemence et croît.

Les résistances sont longues à venir, mais ne disparaissent jamais, Quoi qu’il en soit. Et il est utile de le rappeler lorsque s’abat sur nos coulpes la justice bourgeoise et ses séides éteints.

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Nous ne faiblirons pas. Nous ne cesserons jamais. nous sommes déjà dans vos têtes. Nous sommes déjà dans vos coeurs. Là ou, au moment d’escalader la dernipères barricades, d’y descendre pour toujours, lorsque de nos tombeaux ne se lèverons plus que des lombrics, Au terme du passage si court dans ce monde si frauduleux, apaisées, l’on gardera comme ultime sens, le sourire de nos aventures si humaines, si empruntes d’utopies, si généreuses et tellement joyeuse.

Alors n’oublie pas, le capitalisme est acariâtre. La domination triste et stérile. Penses un peu à toi, n’écoute jamais ton chef, ton patrons, ou quoi. Défies-toi de la doxa, du commandement et des injonctions. Quitte l’uniforme, devient singulières, unique et ta propre propriété (Merci Stirner).

LibrAdio ce soir, reçoit le collectif Amérique Latin; Résistances: également sur la barricade Leen C, pour les ateliers de Boxe de Self Défense, Puis nos rubriques originales: Spéléologie en théâtre vivant par Carole, Les Mots de Queneau par Flor et Quelque part la Chine par Caro. Mais pour commencer, nous parlons de l’Herbe des Mayas, une plante aux moult vertus, dont Adda Contreras va sous peu nous en illustrer les usages.


26
Feb 16

Décolonisations

Décoloniser n’est pas un vain mot. Il s’étend bien plus qu’il n’y paraît. Par milliers nos habitus ont pris le pouvoir sur notre libre arbitre. Par centaines nos attitudes sont télécommandées et nos rôles distribués. L’on procède bien plus de l’injonction que de choix librement consentis.

Tu le sais bien, lorsque tes latitudes sont si restreintes que, à la faveur des dispositifs qui te conduisent, tu éconduis ton prochain, tu t’en détourne et le laisse cois, désemparé face à  sa condition. Tu le sais lorsque dans l’intime de ta conscience tu reconnais, si peu encore, les méfaits, les souffrances que l’on relaye parfois, sans quel’on y fasse barrage.

Le courage n’est ni flamboyant, ni ostensible. Il croît en devers des exhibitions, en deçà de l’ostentatoire. Le courage est silencieux et intime, constant et redoublé, lorsque enfin brisés les circuits reconductibles cessent leur emprise.. Et que sciemment tu t’écartes désormais et définitivement de leurs modalités..

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le “Faisons un pas à gauche” de l'”AN 01″, le temps que tu vas donner à ton prochain regard, plutôt que de le détourner. La réponse que tu vas faire à autrui délaissé, qui erre et qui pourrait être toi. Est-ce là, que tu tordra le cou à la fatalité.

Regarde toi dedans et pense bien; décoloniser le monde des horreurs qui ont cours commence par la décolonisation de toi-même. Ne plus jamais faire là où on nous dis de faire. Briser les règles, démentir les patrons, devenir un sujet pensant, dépasser pour toujours l’objet exécutant. Les normes sont le catéchisme des dominants.

L’on reçoit samedi 27 février le groupe de soutien à YAS; Youth against Settlements. Pour une décolonisation de facto à Hebron/Al Khalil, en Palestine. L’on reçoit également la Plate Forme Inter Religieuse, pour décoloniser nos esprits et sortir du paradigme sécuritaire qui règne. Et pour finir de se réconcilier avec la réflexion et proportionnellement de s’éloigner de prêts-à-penser, des raccourcis et pire encore, L’on écoute le CIC, Centre Intercantonal sur les Croyances, qui nous dira comment l’on peut également penser le fait religieux, sans l’instrumentaliser et ainsi nourrir les ressentis vindicatifs éminemment reconduits.

A cela s’ajoutent nos rubriques; Les Mots de Queneau par Flor, C’est le centenaire DADA. Quelque part la Chine, par Caro, qui explore un extrême orient depuis ici. Rejoins-nous par contumace: info@libradio.org ou la page fcb./la compète à la banane/.


23
Feb 16

Causerie du Calciné

A l’occasion de la rentrée du Cal-Ciné et à l’instar de la projection en hommage à Steve Biko, voici la captation de la causerie qui a occupé la séance. Initiative dite de Mise en oeuvre; dictée par l’udc, aux desseins encore plus funestes qu’elle laisse entendre.

Deux partie de 40 minutes l’une. Pour nourrir ta réflexion, t’inviter à prendre partie et d’agir en conséquence.

 


20
Feb 16

Un long wend de fiançailles

Oué, ça ne t’auras point échappé, le libellé dessus épouse icelui de Jeunet et de son film. C’est que, l’on annonce la reprise du Cal-Ciné. Et ça claque mieux si l’on rebondit sur un film chouette s’il en est. Ça fait équidistant des Cahiers du Cinéma et des Inrockuptibles.

Voilà, c’est fait.

Pour le reste tu t’informes ICI. Et juste sous la ligne de flottaison, voici les visuels quant à la Radio du Samedi et au Cal-Ciné/Bibliothèque du Peuple du dimanche. Tiens, il se trouve que concernant la Bidule (acronyme de la Biblio), désormais un onglet y est dédié sous le bandeau en tête de gondole du site. Vas-y tu n’en  réchapperas pas. C’est là.

Dimanche on va causer de l’initiative de mise en oeuvre. Un machin débile, infect, mesquin, égotique, acariâtre, moisis, pondu par une bande de bourgeois, de petits chefaillons de salle de garde, des patrons, des possédants, des mâles alpha, des mangeurs d’animaux, de la CANAILLE véritable et obsolète quoi.

On en parle, on en rigole et l’on s’en détache pour toujours. Et tant qu’à faire, avec la Soupe de Récup du soir, une projection pour rendre hommage à Stephen Bantou Biko. En vérité, viens découvrir tout ça. Ensemble on va bien rigoler.

Rad20.022016

 

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30
Jan 16

Ondelettes

Un samedi aux vêpres ne s’entend pas sans le cénacle païen qui l’attise. Rejoins le cercle de sa quadrature. Retiens ton souffle, énonce tes mots. La Comète à la Banane contient les orifices de sortie du vieux monde qui te court derrière.

Qui poudroie, qui chausse les bottes; les lieux d’escampettes sont pléthore. Il suffit de prendre conscience de notre condition potentielle. L’Oulipo montre la voie, Dada la méthode. Alors qu’ attends-tu d’autre que le signal? L’alerte sera radiophonique. Comme tant d’autres. D’alertes.

N’esquive plus le désastre. Plait-toi à débarrasser tes plumes des lest marchand. Deviens incontrôlable et singulier.Hisse toi aux faîtes, reprends des points de vue critiques et dépasse l’horizon des événements. Ce qui t’es concédé n’est rien qu’un pâle masque, un leurre, une chimère. Ratiocine pour de bon, prends la parole, l’élan l’y rejoindra. Sois-en de l’anti-cérémonie radiophonique.

L’on évoque ce soir un pan sombre de l’histoire contemporaine. Les Khmers où quand de l’aveuglement procède la dystopie. L’on revient sur les rapports délicats entre la Loi et les Travailleuses du sexe céans.

L’on parle musique, inspiration et compositions en compagnie de jeunes auteures et interprètes, les mots et leurs notes enchanteresses. Des mots nous écouterons ceux, sélectionnés par Carole Schafroth qui explorent les cavités sémantiques et nous arrachent du mythe de la caverne.

Et pour en terminer, l’on écoutera pieusement Queneau. Icelui qui converge Oulipo et DADA! dans la voix de Flo. Alors sois alerte, choisis les routes corticales et sensorielles, Revêt ta cape et ré-enchante ton vol libre! tu nous y joint à l’adresse: info@libradio.org tu nous y joins pour ne plus jamais nous quitter… Bienvenue dans notre Raya!

RAD30.01.2016


23
Jan 16

VeganForce

C’est dit, à LibrAdio l’on ne touche pas à un poil de bête, une écaille de poiscaille ni une écorce de carapace. Entre le bestiaux et le mammifère raté (nous). LibrAdio lèvera le bouclier salvateur tant de leur peau que de notre conscience.

Dis moi petite créature omnivore-conditionnée… comment peux-tu caresser d’une main et débiter de l’autre? Comment peux-tu ignorer à dessein, les nœuds gordiens où comprimés à l’extrême, l’on tranche dans le corps de tes congénères mammifères…?

Comment rester coi devant la péremptoire attitude de prélèvement, de captation, de ponction unilatérale sur le vivant? Alors cesse ta domination crasse. Sors de ta servilité alimentaire, recouvre ta dignité; il n’est aucune fatalité à la barbarie. Il n’est point de limite au plaisirs et aux saveurs que l’on ait éconduite. Le bonheur se dévoile dès lors que l’on est en chemin pour le découvrir.

L’on ne gâte (flatte) aucun de tes sens. Ou plutôt on les gâte (abyme) tous. L’on flatte un instincts fabriqué et marchand. Ce ne sont pas tes intérêts qui te sont renvoyé à la face. Ce sont leurs profits qui convoquent en toi la bête immonde qui n’est que par la part d’eux qu’ils t’ont engoncée. Libère toi et libère autrui. L’on n’égorge ni n’ équarrit. L’on abat ni l’on ne sacrifie. Ici c’est clair. Ce qui seul ne nous indiffère, ce sont les peuples que l’on libère.

RAD23012016